Captive State
Les aliens ont pris le pouvoir et asservi le monde afin de s’accaparer de ses ressources naturelles. Dans le Chicago d’un futur proche et glauque, un groupe de résistants tente un dernier baroud d’honneur pour sauver l’humanité. Un impassible collabo (John Goodman, ambigu et réservé) à la tête d’un dispositif de surveillance digne de la Chine leur donne la chasse. Tandis qu’un jeune Afro-Américain hésite entre agir et survivre.
Captive State est un film d’espionnage qui dissimule son propos sous le prétexte de la science-fiction. Plutôt que les scènes d’action – peu nombreuses- et les effets spéciaux – moyen-, l’œuvre distille une critique cinglante de la pulsion de mort du capitalisme (images d’actualité comprises) qui creuse la terre comme un vers une pomme. En laissant sur son cadavre en putréfaction 99 % de la population.


Trop rares sont les films américains qui choisissent de laisser parler le silence plutôt que d’expliquer. Malgré un retournement prévisible, Captive State se donne les moyens de cultiver un genre Néo-noir déglingué bien à lui.

Ça ne te plaira pas si : La SF-documentaire te rappelle trop BFMTV.